Pierre Cornu est un peintre du XXe siècle qui a connu une longévité exceptionnelle puisqu’il est né en 1895 et mort en 1996. Né dans une famille de négociants aisées, il a connu une enfance choyée et heureuse. Dès son plus jeune âge il a été attiré par le dessin et la couleur. Consultez les œuvres de Corunu chez http://www.estades.com
Pierre Cornu a été l’élève d'Othon Friesz. Il aurait sans doute pu être un artiste phare de ce siècle s'il n'avait pas cédé à la tentation d'une carrière artistique facile. Ses œuvres se sont bien vendues en France et aux Etats Unis notamment son thème de prédilection : ses éternels nus au canapé. Ses toiles ont souvent été à l’honneur dans tous les grands salons parisiens et il a régulièrement exposé avec Auguste Chabaud et René Seyssaud. Quelques soucis financiers l’ont obligé à partir vivre un temps au Maroc mais il ne délaissa jamais la peinture, bien au contraire il en a profité pour perfectionner son talent avec une abondance de belles couleurs qui rappellent celles des tapisseries orientales.
Tout au long de sa vie, il n’a cessé de peindre, depuis l’âge de 20 ans jusqu’à sa mort en 1996. Le peintre ne s’en est jamais caché, il était épicurien, passionné de femmes et de leur beauté, les célébrant dans toute sa création artistique. Les femmes, c’est Cornu et inversement Cornu, c’est les femmes. Il les a représenté dans toute son œuvre et sous toutes les coutures : dénudées, endormies ou rêveuses. Au-delà de ce thème récurrent Pierre Cornu s’est donné du plaisir à défaire les genres en élargissant sa palette artistique. Il délaissa les femmes pour un moment éphémère et voyager au gré des saisons en peignant des paysages, des natures mortes ou encore des portraits ce qui fit de lui portraitiste talentueux.
Avec juste un coup de pinceau, il avait l’art de porter à l’apothéose les couleurs de la nature, la luminosité du soleil et les traits singuliers de ses modèles féminins en offrant une vitalité toute particulière à son œuvre. A son retour du Maroc, il s’est installé dans la région d’Aix en Provence où il finira ses jours. Il exposa alors un peu partout dans la région et son talent fut reconnu de tous. Grand amoureux de la Provence où la lumière magnifie les couleurs, sa vision optimiste et sereine de l’existence lui a permis de faire vivre une peinture voluptueuse et douce.
